Digital ou Argentique?
Argentique! Parce que je considère que la photographie digitale n'est pas encore en mesure de reproduire les émotions, les douceurs, les sensations d'un instant comme le fait encore un simple et bon vieux film argentique.
Parce que je considère qu'il est bon de sentir, d'apprendre et d'évoluer en argentique pour développer sa propre sensibilité à la lumière et l'environnement, au-delà du sujet et de l'instant, tout simplement. Et cet exercice est celui de l'oeil, mon oeil, qui cadre une vue à travers un objectif reflex, et apprend tous les jours à sentir, à cadrer les sujets et les instants qui se dessinent face à moi.
Date du Cliché: 14 avril 2004
Lieu: Inde, Cachemire, Srinagar, Dal-Lake
Matériel: Canon EOS 3000 - 50 mm - Fuji NPH VC400
Le photographe digital regarde un écran, qui offre certes, certaines facilités de cadrage, mais qui représente surtout un obstacle entre photographe et sujet.Parce que là où le digital permet de prendre de plus en plus de clichés pour un même prix, le travail de l'artiste se limite trop à la sélection de quelques bons clichés parmi tant d'autres. En argentique, la logique veut qu'on fasse, avec le temps, de moins en moins de photos pour obtenir de plus en plus de bonnes sélections.
Enfin, parce que la photographie de voyage et d'émotion n'est pas la photographie graphique et d'effets spéciaux. Je recherche ces effets dans l'univers qui nous entoure. Je ne veux pas en créer d'autres, de faux effets, là où les hommes et la nature nous offrent tant d'effets et d'impressions tellement plus fortes. Bien sûr, cette approche demande du temps, de la patience, de l'exercice, une remise en question perpétuelle...
Et si c'était là mon bonheur de photographier ? Voir, voir plus. Sentir, sentir plus. Et prendre le temps... C'est comme une prière de donner, à la nature et aux hommes qui nous entourent, de nous parler et de nous conter leur beauté, leur espoir, leurs rêves. Leur nature. Leur humanité. Leur sagesse.
Parce que je considère qu'il est bon de sentir, d'apprendre et d'évoluer en argentique pour développer sa propre sensibilité à la lumière et l'environnement, au-delà du sujet et de l'instant, tout simplement. Et cet exercice est celui de l'oeil, mon oeil, qui cadre une vue à travers un objectif reflex, et apprend tous les jours à sentir, à cadrer les sujets et les instants qui se dessinent face à moi.
Date du Cliché: 14 avril 2004
Lieu: Inde, Cachemire, Srinagar, Dal-Lake
Matériel: Canon EOS 3000 - 50 mm - Fuji NPH VC400
Le photographe digital regarde un écran, qui offre certes, certaines facilités de cadrage, mais qui représente surtout un obstacle entre photographe et sujet.Parce que là où le digital permet de prendre de plus en plus de clichés pour un même prix, le travail de l'artiste se limite trop à la sélection de quelques bons clichés parmi tant d'autres. En argentique, la logique veut qu'on fasse, avec le temps, de moins en moins de photos pour obtenir de plus en plus de bonnes sélections.
Enfin, parce que la photographie de voyage et d'émotion n'est pas la photographie graphique et d'effets spéciaux. Je recherche ces effets dans l'univers qui nous entoure. Je ne veux pas en créer d'autres, de faux effets, là où les hommes et la nature nous offrent tant d'effets et d'impressions tellement plus fortes. Bien sûr, cette approche demande du temps, de la patience, de l'exercice, une remise en question perpétuelle...
Et si c'était là mon bonheur de photographier ? Voir, voir plus. Sentir, sentir plus. Et prendre le temps... C'est comme une prière de donner, à la nature et aux hommes qui nous entourent, de nous parler et de nous conter leur beauté, leur espoir, leurs rêves. Leur nature. Leur humanité. Leur sagesse.
Commentaires
J'ai un reflex argentique, un polaroid et depuis 3 ans un numérique. Et je n'ai jamais appris autant qu'avec mon numérique. Le fait de pouvoir changer les paramètres et d'avoir un aperçu immédiat est assez important quand on débute il me semble. Changer l'ouverture, la sensibilité et la vitesse n'était pour moi pas assez dans ma tête. Je vais passer à l'achat d'un reflex numérique et je pense que c'est la même chose que l'argentique. Arrivé à un certain stade, les boitiers sont identique, seul change le capteur. Le problème se situe plus au niveau des compact numérique avec l'écran qui affiche ce que l'on vois, et qui prive le coup d'oeil dans l'objectif et la oui, je pense qu'il manque quelque chose, dans le sens où l'on ne peut pas capter l'instant à travers un écran (on ne regarde que le petit écran et pas dans l'objectif), le cadrage peut-être bon, mais il n'y a aucune sensibilité dans le cliché. J'espère continuer à m'améliorer quand j'aurais ce reflex numérique. En attendant, j'essaye de comprendre les différents mécanisme pour m'en séparer le plus possible et me concentrer qu'au cliché, prendre l'instant voulu.